On appelle communément mauvaise herbe toute plante qui se trouve là où on ne l'a pas souhaité. Tout est question de point de vue, car après tout certaines "pestes" de nos jardins pourraient être elles aussi qualifiées de mauvaises tant elles ont une propension à se ressemer partout. Et à l'inverse, certaines mauvaises herbes sont très jolies (vous avez certainement déjà admiré de près une fleur de liseron, dont on à tant de mal à se débarrasser alors que l'on achète des graines de convolvulus!). 

J'aime d'ailleurs assez introduire des plantes sauvages des bords de chemin dans un coin de jardin, après tout, nos obtention horticole viennent bien de quelque part au départ ...

Tout est donc relatif, et question de proportion de la plante indésirable, car les plantes indigènes se développent plus vite et se reproduisent plus rapidement que nos plantes introduites.

Malgré tout, il faut parfois limiter l'expansion des plus téméraires.

Vous pouvez opter pour la lutte chimique. Il existe nombre de préparations à manipuler avec précaution, car les "bonnes" plantes ni résisteraient pas. A proximité du potager je vous les déconseille, n'oubliez pas qui est sensé manger les légumes après !

Vous aurez le choix entre les granulés, de la poudre ou du liquide à diluer, et même des mousses et des doses toutes prêtes ou des aérosols, bien entendu, plus c'est pratique à utiliser, plus c'est cher. Il ne sert à rien d'augmenter les doses, mais souvent il faut passer plusieurs fois sur les plus résistantes. Les traitements sont plus efficaces lorsque les plantes montent en sève plutôt qu'en fin de saison. 

Certains agissent par contact, et brûlent les feuilles, ils détruisent donc essentiellement les annuelles; d'autres agissent de manière dite systémique (ils sont absorbés par le feuillage et conduits par la sève jusqu'aux racines et sont donc plus efficaces pour les vivaces).

Inutile de vous recommander de bien rincer arrosoir ou pulvérisateur après usage !

Mais imaginez vous traitant une plante envahie de liseron: il faut une certaine patience pour passer au pinceau les feuilles de désherbant en ayant au préalable protégé les plantes alentour au cas où! on envisage alors la deuxième méthode révolutionnaire dont je vous livre exceptionnellement et que je pratique avec succès:

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