Si comme
moi vous présentez plusieurs des symptômes suivants,
c'est que vous êtes atteint de "jardimania" chronique,
névrose compulsive qui vous pousse quel que soit le temps à braver
les éléments pour gratouiller la terre.
TEST sans prétention:
|
- votre
sécateur vous démange
au moindre redoux?
|
|
- votre
jardin, de taille honnête n'est jamais assez grand
pour accueillir vos nouveaux pensionnaires?
|
|
- vous
ne pouvez entrevoir l'enseigne d'une jardinerie sans
vous y précipiter?
|
|
- vous
salivez à l'arrivée de votre magasine de jardin préféré?
|
|
- les
semis envahissent peu à peu les pièces de la maison?
|
|
- vous
connaissez par cœur le nom des bons pépiniéristes?
|
|
- les
plantes vous ont fait progresser en latin plus vite
que tous vos professeurs réunis?
|
|
- votre
boîte aux lettres croule sous les catalogues de graines,
vivaces et autres rosiers?
|
|
- chaque
année la pelouse est grignotée par l'extension de
vos massifs?
|
|
- l'espace
horizontal ne vous suffit plus, c'est au tour des
arbres, arches et autres murs d'être envahis par
le vert?
|
|
- lors
de foires aux plantes (que bien entendu vous écumez)
vous arrivez bien avant que les pépiniéristes déballent
leurs godets pour ne pas laisser passer "l'affaire" du
siècle, c'est à dire la rareté que personne n'a encore?
|
Résultats:
Pas de OUI: à vous de voir si vous voulez aller
plus loin vers la Jardimanie, il n'y a que le premier pas qui coûte,
sinon, passez votre chemin et laissez la place aux autres
1 à 4
OUI : on
sent un frémissement, la jardimanie ne fait que couver,
pas d'inquiétude, elle peut se déclarer rapidement et à votre
insu !
5 à 9
OUI: vous êtes
déjà un jardimaniaque; votre cas n'est pas désespéré:
vous pouvez encore faire mieux.
10 à 11
OUI: vous
devez, en plus, être affligé de collectionnite aiguë, et là,
votre cas (comme le mien) est désespéré.
C'est
grave docteur?
Plusieurs
solutions s' offrent alors à vous:
le
sevrage brutal: vous vous vous offrez une chaise longue
et regardez les pissenlits pousser
vous
allez jusqu'à l' overdose : vous vous démenez comme un fou
aux quatre coins de votre "propriété" tout en
sachant que la lutte est perdue d' avance, la mauvaise
herbe pousse toujours plus vite que son ombre, la pelouse également
(surtout si l' on souhaite imiter les publicités pour gazon
anglais); les escargots prétendument lents à la détente
se multiplient certainement plus vite que les lapins (ah,
cette faculté de changer de sexe!) et les pucerons seront
toujours plus nombreux que nous!
ou,
pour ne pas y laisser son moral et sa santé un juste
milieu semble raisonnable : on jardine tant que l' on se
fait plaisir (et que son dos résiste).La dose de plaisir
dépend bien entendu de la personne et peut malgré tout
rester immodérée; suivez mon regard
Haut |