Associés
au potager, les petits fruits peuvent également se retrouver
dans les massifs du jardin. Ils ont un gros défaut: vous
ne serez pas les seuls à les apprécier, petits doigts gourmands
et becs fins sauront souvent se servir avant vous.
Les
fraises
Honneur
aux fruits rouges et à la reine fraise.
Elle demande un sol riche et ensoleillé. Choisissez
des variétés dont la production s'étale dans la saison,
ou pour faire des confitures, préférez les fraises
non remontantes. N'oubliez pas les fraises des bois
particulièrement goûtées
dont une variété blanche très parfumée.
La
plantation se fait en sol enrichi, en éliminant les fleurs.
Pour limiter le désherbage (un des gros problème des fraisiers)
vous pouvez planter sur bâche (c'est propre, réchauffe
la terre et limite l'évaporation) ou pailler ave de ...
la paille! il vous faudra tenir la planche de fraisier
propre, prendre de vitesse limaces et autre merle et éviter
de laisser les nombreux stolons (bébés fraisiers) épuiser
vos plants. Ceux -ci sont à renouveler régulièrement (environ
tous les trois ans lorsque la production diminue), le plus
simple est de refaire un rang ou deux par an pour ne pas
avoir d'année "creuse".
Les
framboises
sont
des fruits très fins, assez chers
sur les marchés car ils ne supportent pas bien le transport.
Il faut avouer que c'est grappillées sur place qu'elles
sont les meilleures. Là encore, ne vous contentez pas
des classique variétés Zeva ou , il existe une variété à fruits
jaune sucrée à souhait.
L'entretien
majeur consiste à couper les tiges qui ont fructifiées,
les fruits apparaissent sur les nouvelles.
Les
groseilles à grappes, du blanc au rouge, à maquereaux
(mes préférées, malgré l'oïdium toujours présent, j'essaye
une variété ancienne qui en théorie doit y échapper,
mais pour l'instant je n'ai pas vu de fruits), les cassis
et autres casseilles, surtout pour fabriquer des sirops,
frais ils sont souvent trop acidulés.
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Les
lianes : mûres, mûroises, framboisines, ils
peuvent couvrir un coin de mur, et si la terre leur convient,
peuvent rapidement s'étaler. Là encore il faut couper
les anciennes tiges. Surtout pour faire des confitures, à part
pour les framboisines, les fruits sont difficiles à manger
crus
Le
raisin:
là encore, il peut habiller un mur ensoleillé,
ou courir sur des fils de fer tendus entre deux piquets
(mais il habille également les tonnelles). Une taille
sera nécessaire et surtout quelques traitements (à essayer
les nouvelles variétés plus résistantes).
Les
pommes et poires:
autres
classiques des potagers, menés en cordons ils font une jolie séparation.
Il suffit de partir d'un scion (forme la plus simple
et la moins chère) que l'on recourbe lorsque le bois
est encore souple et que l'on fait courir le long de
piquets. La fructification est rapide à défaut d'être
très abondante. On peut également à partir du scion mener
un arbre en palmette simple ou double pour augmenter
la production. Il faut patienter un peu plus longtemps
pour avoir des fruits, mais c'est amusant et beaucoup
moins cher qu'une palmette achetée déjà menée.
Les
autres fruitiers: pruniers, cerisiers, pêchers ...
réclament plus de place et font trop d'ombre pour le
potager. Si vous avez de la place ils peuvent constituer
un verger, sinon ils valent bien d'autres arbres d'ornement.
Méfiez vous tout de même dans vos choix, les cerisiers
font souvent plus la joie des oiseaux que la votre (et
il faut un pollinisateur dans les environs); les pêchers
sont très sensibles au type de sol et à la maladie de
la cloque, même avec des traitements répétés et fastidieux.
Je
ne parle pas des noyers qui mettent des années à fructifier
et empêchent les plantations à proximité (j'en ai un déjà installé avant
mon arrivé). Par contre un noisettier peut faire parti
d'une haie mélangée et il en existe des variétés à feuilles
pourpres.
Rhubarbe:
choix
cornélien: garder les très belles feuilles décoratives
ou couper les bonnes tiges pour tartes et compotes. Faites comme moi, ne vous contentez pas d'un pied!
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