Vous
pensez sans doute avoir trouvé là le moyen de contourner
l'obstacle des associations de couleur avec les jardins monochromes,
mais détrompez
vous, contrairement à ce qu'il peut
paraître, c'est un exercice de style qui n'est pas facile à réussir
et qui passe un peu de mode.
Le
jardinier choisit une couleur et s'y tient. De grands exemples
nous viennent d'outre manche.
Le jardin blanc en est le modèle type. Très élégant, on marie
simplement au blanc des feuillages gris, mais il pour être
beau le blanc doit être pur, sinon le côté éclatant fait sale.
Et, tout ce qui paraît blanc ne l'est pas forcément! ceux qui
ont déjà essayé de faire des retouches de peinture blanche
sans avoir le pot d'origine me comprendront. De plus, le massif
doit être suffisamment grand pour faire de l'effet sous peine
de paraître étriqué. Bref, vous l'aurez compris, n'est pas
Sissingurst qui veut.
Le
massif rouge, plus rare est certainement encore plus ardu à réaliser, les rouges peuvent
vite s'éteindre mutuellement ou sombrer dans le criard. Les
feuillages pourpre feront toute la différence.
Plus
simple le jaune compte un choix important d'arbustes (jaunes
ou dorés) à marier aux
vivaces.
exemple
d'harmonie blanche
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